About / Profil

2W1A5154 (1)Professeure agrégée de Lettres Modernes depuis 1998 et psychologue clinicienne*, diplômée de l’université Paris Diderot depuis 2006, je propose via ce blog des conseils pour accompagner les adolescents qui rencontrent des difficultés scolaires. Je consulte par ailleurs en cabinet à Paris, ou en visioconférence (voir page Contact/Rendez-vous).

Mon expérience des causes qui peuvent entraver la réussite et l’épanouissement des élèves s’est enrichie par les actions menées au sein d’une équipe chargée de prévenir et de lutter contre la violence dans l’Académie de Paris, de 2009 à 2012. Dans ce cadre, j’ai participé à des actions de recherche et de formation sur la gestion de classe, les dangers d’Internet, le harcèlement entre pairs, ou encore sur le climat scolaire, aux côtés d’Eric Debarbieux, ancien Délégué ministériel à la prévention de la violence scolaire.

En 2012, je suis partie enseigner au Lycée Français de New York, où j’ai piloté un programme dédié au bien-être des élèves, avec, comme priorité, la prise en compte de chaque adolescent, de ses émotions, de ses choix, de ses relations et de ses préoccupations.

De retour à Paris, je continue à promouvoir l’importance de l’épanouissement relationnel et affectif des jeunes, dont dépend bien souvent leur réussite scolaire. En effet, les réponses apportées aux élèves en difficulté pendant leurs études peinent souvent à prendre en compte les problématiques individuelles touchant notamment à l’adolescence. Or, si les éléments qui empêchent la réussite ne sont pas clairement identifiés, les remèdes proposés risquent d’être inefficaces. Dans cette optique, j’interviens bénévolement en tant que psychologue au sein de l’association Rêves Jeunes qui offre des consultations gratuites aux étudiants qui en éprouvent le besoin.

Les articles diffusés ne prétendent pas donner des solutions toutes faites qui s’appliqueraient à tous, mais cherchent plutôt à ouvrir des pistes de réflexion à partir de quelques points de repère sur des thèmes fréquemment abordés par les jeunes et les adultes dans le cadre de la scolarité.

*ADELI : 759368855SIRET : 84147251700017

I have been a French literature teacher for almost 20 years, and a Teen Psychologist since 2006. In 2009, I joined a team formed by the French Ministry of Education to prevent and manage the problem of school violence in Paris, in all its manifestations, from academic pressure to riots. Through this experience, I had the opportunity to conceive and lead several professional development courses on topics from school bullying to classroom management. I then wrote my first book, The Art of Teaching, to provide advice to new teachers.

In May 2012, I became a member of the International School Climate Commission, held in Paris under the supervision of Professor Eric Debarbieux, with Jonathan Cohen, President of the National School Climate Center in the US.

This sparked my interest in pedagogical approaches based on student support, largely developed in Northern American schools. Consequently, in 2012, I applied for a position in New York at the Lycée Français, to teach French and manage health education and advisory programs focused on social and emotional learning.

It inspired me to write my second book, for parents whose teenagers are struggling at school: No, Your Teen Is Not Lazy! 

After 6 years spent in New York, I opened in Paris a private practice not only dedicated to middle and high schoolers, but also to adults and young adults, in order to support them emotionally. If you want to make an appointment, please leave me a message and I will come back to you as soon as possible.

Nathalie Anton

8 réflexions au sujet de « About / Profil »

  1. Bonsoir Mme Anton,

    Je reviens relire vos articles que je j’apprécie énormement !
    Ils m’aident beaucoup à relativiser les événements.
    Actuellement je suis angoissée car ma fille a eu son bac littéraire après avoir redoublé sa terminale et elle ne sait pas quoi faire.Son dossier sur apb n’étant pas fameux car beaucoup beaucoup d’absences depuis la 1 ère.
    Elle souhaitait faire un bts mais ses voeux ont été refusés.
    Ensuite elle disait souhaiter entrer en fac pour laquelle je l’avais pré inscrite mais elle s’est désistée le jour j…
    Alors tout cela m’angoisse. ..
    J’aimerai l’aider dans ses études mais je ne la sens pas très motivée.
    Je me demande qui pourrait l’aider à y voir plus clair .Je pensais à la mission locale mais apparemment il ne faut pas avoir le bac pour se faire accompagner par eux.
    J’aimerai que ma fille ai l’envie de partir à l’étranger etc…mais j’ai l’impression qu’elle se laisse vivre.
    J’ai lu un de vos articles qui parle justement de ces jeunes prenant une année sabbatique après le bac leur laissant le temps de mûrir etc…
    Alors je réfléchis et me dis que je m’inquiète peut être bien inutilement…
    Qu’en pensez vous?

    Mille fois merci de nous faire profiter de vos réflexions qui font du bien et aident à y voir plus clair!

    Je vous adresse mes très sincères salutations,

    Au plaisir de vous lire,

    Sandra Grandmaire

  2. Chère Madame,

    Merci beaucoup pour votre message.

    J’imagine à quel point la situation doit être préoccupante, et il me semble que la première question à se poser est la suivante : votre fille se sent-elle bien, et ne traverse-t-elle pas un épisode dépressif ou anxieux, qui pourrait

    – soit être la cause de ses absences et de son incapacité à se lancer dans les études

    – soit être la conséquence de cette incertitude scolaire

    Il serait alors important qu’elle puisse discuter avec un psychologue ou un psychiatre de ce qui est ou pourrait-être anxiogène.

    Je vous recommanderais en outre de prendre rendez-vous au Centre d’Information et d’Orientation, en espérant qu’au regard de sa situation, les conseillers puissent envisager avec elle des solutions concretes et stimulantes, à plus ou moins long terme.

    Enfin, s’il n’est pas possible de reprendre une formation qui lui corresponde en cours d’année, il serait possible de lui proposer :

    – de travailler à l’obtention d’un diplôme par correspondance (niveau de langue Toefl par exemple, BAFA…). Le CIO pourra là aussi vous renseigner sur des organismes tels que le CNED ou le GRETA.

    – de s’impliquer dans une activité caritative

    – de trouver un emploi dans la vie active

    de manière à valoriser cette année qui s’annonce « blanche » et lui permettre surtout de s’épanouir personnellement et socialement.

    J’espère que ces quelques pistes vous aideront à l’accompagner dans sa réflexion.
    N’hésitez pas me recontacter au besoin.

    Bien cordialement

    Nathalie Anton

  3. Bonjour
    J’arrive par hasard sur votre blog, et je voudrais avoir votre avis si cela vous est possible.
    Mon fils de 13 ans (né en décembre, donc 1 an de moins que ses camarades) est en classe de 4ème dans un collège public de prestige dans l’ouest des Hauts de Seine. Depuis la rentrée scolaire ses notes dégringolent de façon vertigineuse. Malgré des cours particuliers et un suivi hebdomadaire chez le psychologue/pédiatre, il n’y arrive pas. Il a pourtant un projet de vie depuis la 6ème qui demande un Bac Es et un master par la suite. Or d’après son professeur principal il sera quasi orienté en fin de 3ème vers la voie technologie. Selon son professeur il est impossible qu’il redouble sa 3ème ni même sa 4ème car cela est interdit par le ministère. Ce qui me rend dingue c’est que le niveau de ce collège de quartier est très haut qu’il pourrait ailleurs s’en sortir haut la main mais qu’il est condamné d’office alors qu’il n’a que 13 ans et jamais de redoublement. Faut-il a votre avis qu’il fasse une 3ème dans un collège privé, pour se donner toutes les chances de passé en 2nde générale ou d’accepter une filiale techno et la ça sera une perte de temps et une étiquette à vie pour son entrée dans la spécialité qu’il souhaite faire.Je ne pense d’ailleurs même pas que c’est possible d’y accéder avec un bac technologique. Merci pour vos précieux conseils.

    Mme DJEDID

  4. Chère Madame,

    Le redoublement reste possible en fin de 3e, car il s’agit d’une classe d’orientation.

    Je ne sais pas s’il faut changer votre enfant d’établissement, mais au moins demander au collège où il se trouve quelles mesures de soutien ou de remédiation ils peuvent lui proposer. L’important est que votre enfant ne baisse pas les bras et qu’il se sente soutenu par ses enseignants. Le fait qu’il ait un projet professionnel constitue un levier pour sa motivation : expliquez-lui bien que la vie est longue, et que redoubler une année au besoin n’est rien à l’échelle d’une vie professionnelle réussie.
    J’espère que le collège pourra l’aider dans ses efforts et à mettre en place des stratégies de travail efficaces.

    Bien cordialement

    Nathalie Anton

  5. Bonjour . Mon fils a 14 ans je fais des soucies pour son avenir . Ses resultats sont catastrofique malgré que je revise avec lui ses lessons et je tiens q il fait ses devoires mais lui il cherche a s echapper a toutes les regles et pour lui avoir 20 ou 0 ça change rien . Rien ne l interesse sauf jouer et s ammuser . Meme au collège ça devien inssuportable les punissions .les heures de colle. Et les jours d exclusion .dèja il a un dernier avertissement avant exclusion . Tout ça ne le fait pas reagir comme si il n a pas conssiance de la gravité des choses . Et moi et son pere on a essayer toutes les solutions .punission . Parller ……..mais y a pas de resultats avec lui . Dernierement je ponsse a le mettre dans un college avec intetnat peut etre quand il se retrouve seul loin de la famille ça fera un declic .et il peut changer .. je suis perdue et je nr sais pas quoi faire . Je ne supporte pas son inconssionsse et je ne peux pas le laisser gacher son avenir . Aidez moi SVP

  6. Bonjour,

    Il faut vous rapprocher de son collège et trouver des solutions communes, des points sur lesquels il s’engagerait à l’école comme à la maison pour terminer son année dans de bonnes conditions : l’idée est qu’il se sente cadré de manière consistante et cohérente, par des adultes vigilants, fermes, et qui pensent à sa réussite. Se soucier de l’orientation semble aussi un point important : là encore, l’établissement devrait vous aider.

    Bien cordialement,

    Nathalie Anton

  7. Bonjour. Mon fils vient d’avoir 16 ans et il est en première S. Il a été très bon élève jusqu’en 3ème mais cela fait plus d’un an qu’il ne travaille plus du tout à la maison et qu’il se réfugie dans les jeux vidéos : Dofus, Play station etc…ces notes chutent et il me dit que c’est dur mais il ne travaille pas pour autant… il ne sort pas non plus, ne voit ses copains qu’au lycée, ne veut pas faire de sport, ne veut rien faire les week-ends. Il se couche tard et on n’en peut rien lui dire car il devient agressif, ne supporte aucune remarque… je pense qu’il fait une dépression mais il refuse de voir un psy et même un éducateur spécialisé dans les addictions des ados… Son père et moi sommes séparés depuis dix ans et son père lui a confisqué son ordinateur pour qu’il se mette à travailler. Cela n’a pas marché, il ne veut plus voir son père et n’en se rend même plus chez lui un week-end sur deux…. je m’en sens démunie car je vois bien qu’il est en train de gâcher sa vie, qu’il n’est pas heureux mais je ne sais pas comment faire pour l’aider à sortir de cet engrenage. Il a récupéré le petit ordinateur offert par le lycée en 2nde pour jouer et le confisquer risquerait de provoquer une fugue de sa part…
    je me demande s’il ne faudrait pas le mettre en internat dans un autre établissement pour le couper des ses addictions mais il ne veut pas en entendre parler et je ne peux pas non plus le forcer à 16 ans à faire ce qu’il ne veut pas faire…. pourriez-vous me donner votre avis ? Je vous remercie. Emmanuelle

  8. Chère Madame,

    Les écrans font en effet beaucoup de ravages chez les adolescents. Si vous vous entendez bien avec votre ex-mari, essayez de mettre en place les mêmes règles chez vous et chez lui : par exemple, plus de jeux vidéo en semaine, et seulement trois heures le samedi et et trois heures le dimanche matin. Cela évitera qu’il préfère être chez vous plutôt que chez son père. Ensuite, il verra que vous faites front sur cette question, ce qui est très structurant. Oui, il sera mécontent. Inutile de le nier. Mais au final, lui laisser les jeux vidéo n’est pas satisfaisant non plus et vos rapports se dégradent. Présentez-lui la décision comme une sorte de compromis : nous voulions te supprimer les jeux totalement, mais arrivons à la décision suivante. Tu pourras jouer le week-end, mais plus en semaine. Si tes notes remontent au bout de … de mois, nous reviendrons peut-être sur ce contrat.

    Les adolescents que je rencontre en consultation me l’avouent : ils adorent jouer, mais ils savent qu’ils abusent. Quand le couperet tombe, ils ne sont pas surpris et parfois savent que c’est pour leur bien !

    Je vous souhaite bon courage. N’hésitez pas à vous faire aider vous-même si vous sentez que vous avez du mal à assumer d’être ferme avec votre enfant.

    Bien cordialement,

    Nathalie Anton

Laisser un commentaire