Je relaie aujourd’hui l’outil créé par le Centre Hubertine Auclert à la demande du Conseil Régional d’Ile de France, et baptisé : le violentomètre. Excellent support à la discussion, il est à diffuser auprès des lycéens, filles comme garçons, afin de prévenir certes les violences faites aux femmes, mais plus largement les violences au sein du couple. Rappelons les tristes chiffres officiels : au cours d’une année, 219 000 femmes de 18 à 75 ans sont victimes de violences physiques et/ou sexuelles commises par leur ancien ou actuel partenaire intime (mari, concubin, pacsé, petit-ami ; ancien ou actuel ; cohabitant ou non). Le sujet est donc incontournable.
Le Violentomètre propose trois grands paliers avec des indicateurs, pour permettre aux jeunes de repérer que…
1. La relation est saine :
2. Il y a de la violence :
3. La personne est en danger :
Comme pour la prévention du harcèlement ou des conduites à risques, l’école ne doit pas laisser cette question à la porte au prétexte qu’il s’agit de l’intimité ou de la vie privée des élèves. Il faut au contraire les accompagner pour apprendre à tisser des relations saines, repérer les relations toxiques, et savoir comment réagir ou vers qui se tourner en cas de difficultés.
Nathalie Anton