La rentrée en sixième est une étape importante, parfois cruciale, qu’il convient d’anticiper pour que son enfant ne perde pas pied. En effet, trois facteurs s’avèrent particulièrement destabilisants :
– Le fait de faire de nouveau partie des plus jeunes.
– L’ampleur de l’établissement.
– La disparition d’un référent unique (le maître ou la maîtresse) au profit de plusieurs professeurs répartis selon un emploi du temps.
Ces trois éléments combinés peuvent entraîner diverses conséquences négatives :
– Le manque de liaison entre l’école élémentaire et le collège conduit parfois à une accélération du rythme imposé aux élèves.
– Les exigences concernant le matériel, la présentation du travail, l’attitude à adopter, les places à occuper… varient en fonction de chaque enseignant.
– Les changements de salle entre deux cours peuvent générer la peur de se perdre ou de croiser les plus grands, pas toujours tendres avec les jeunes arrivés.
Face à ce bouleversement dans la scolarité de votre enfant, il convient donc d’être particulièrement attentif à ce qu’il peut exprimer au cours des premières semaines, afin d’accompagner son désarroi potentiel.
En outre, il ne faut pas hésiter à prendre rendez-vous avec le professeur principal pour faire le point sur sa situation.
Enfin, il est nécessaire de suivre quotidiennement au départ, à travers la consultation du cahier de texte (préférable à l’agenda à cet âge) et du carnet de correspondance ou de liaison (sur lequel les notes doivent être inscrites), la bonne évolution de l’élève au sein du groupe classe : certains parents découvrent en effet trop tard que leur enfant était trop jeune pour être autonome et que ses réponses rassurantes à la traditionnelle question « tout s’est bien passé aujourd’hui à l’école ? » masquaient une réalité résolument différente…
Nathalie Anton